L’amandier près de « Lutz »

L’amandier est le premier arbre du printemps. Il marque avec faste, renaissance et jeunesse. Le ciel pur de cette saison de l’année est le bleu et sans nuage. Bleu comme la pureté de l’infini ?

Vie et fécondité : l’amandier et ses amandes ! Eveil à la vie nouvelle, alors que les autres plantes dorment encore dans l’étreinte de l’hiver, éblouissement des premiers rayons du soleil à travers les branches vertes et …

Hum ! Goût exquis  du fruit de l’arbre tant attendu que des doigts pressés ont dégagé de ses enveloppes protectrices avant de le glisser dans la bouche et de le croquer avec tant de plaisir ! Sans lumière l’amande ne saurait être amande.  Sans l’air pas d’énergie stockée !

Mais ne pas oublier : le fruit de l’amandier est né du feu de la terre mère avec les racines imputrescibles de l’arbre qui sont allées s’enfoncer  jusqu’au centre des ténèbres.

Près de Lutz, une ville mystérieuse -dont nous tairons la situation géographique -, un amandier, appelé Luz en hébreu (un indice ?) a à sa base un creux par lequel on pénètre… Puis, après avoir dégringolé dans un couloir sombre, on arrive à une ville cachée mais d’une beauté radieuse, une beauté céleste !

Lutz est son nom et dans la Génèse (XXVIII, 19) et il est dit que Jacob l’a bien vue en songe. Il fut tellement ébloui qu’il l’appela la «  maison de Dieu » et fit de Luwtz le nom de l’amandier !